Journée d'action nationale du 7 novembre 2024
Le front syndical commun a récemment annoncé une journée d'action nationale le 7 novembre 2024. Cette action vise à attirer l'attention sur les conditions de travail souvent difficiles et la pénurie persistante de personnel dans le secteur non marchand.
Poursuivez votre lecture pour en découvrir les implications en droit du travail.
Travailleur gréviste et droit au salaire
Le travailleur qui s’est absenté du travail pour participer à la grève n’a pas droit à son salaire. Les travailleurs grévistes peuvent en revanche s’adresser à leur organisation syndicale pour obtenir une indemnité de grève.
Travailleur non gréviste et droit au salaire
Le travailleur non gréviste ne peut pas entamer le travail
Le travailleur non gréviste qui ne peut pas commencer à travailler en raison du mouvement de grève, n’a pas non plus droit à son salaire (garanti).
Ces travailleurs peuvent cependant prétendre à des allocations de chômage si le Comité de gestion de l’ONEM donne son autorisation. Il existe une double condition pour l’octroi de cette allocation :
- Le travailleur ne peut pas appartenir à l'unité de travail dans laquelle se trouvent des travailleurs grévistes ;
- Le travailleur ne peut pas avoir un intérêt à l'aboutissement des revendications des grévistes.
Aux travailleurs qui en font la demande, l’employeur doit remettre un formulaire de chômage C3.2 – Employeur et une carte de contrôle C3.2 A.
Le travailleur non gréviste arrive trop tard ou ne se rend pas au travail
Le travailleur non gréviste qui arrive trop tard ou ne se rend pas au travail, en raison de ce mouvement de grève, ne peut pas prétendre à son salaire journalier garanti pour les heures perdues. Ce mouvement de grève a en effet été annoncé clairement via différents canaux (médias). Le travailleur aurait donc pu prendre les mesures nécessaires.
Le travailleur qui ne trouve aucune solution pour se rendre au travail peut choisir de prendre congé.
Source(s) :
- Divers médias.
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