Un préavis de grève à la SNCB du 21 février au 2 mars 2025 !
Deux syndicats indépendants (SACT et SIC) ont déposé un préavis de grève à la SNCB d’une durée de 9 jours: du vendredi 21 février 22h au dimanche 2 mars 22h.
La circulation des trains tournera par conséquent au ralenti ce qui signifie de fortes perturbations sur l’ensemble du territoire belge.
D’importants embouteillages sont, par ailleurs, à prévoir sur les routes.
Certains de vos travailleurs se présenteront donc avec retard ou ne seront pas en mesure d’arriver sur leur lieu de travail.
Que devez-vous faire dans cette situation ?
Quelle est la règle générale ?
Normalement, votre travailleur a droit à sa rémunération journalière complète lorsque, étant apte à travailler au moment de se rendre au travail et se rendant normalement sur le lieu de travail, il n’y parvient qu’avec retard ou n’arrive pas, pourvu que ce retard ou cette absence soient dus à une cause survenue sur le chemin du travail et indépendante de sa volonté.
Dois-je donc rémunérer les heures non travaillées pendant cette période ?
Non ! Vous ne devrez, en principe, pas accorder de rémunération pour les heures non travaillées de vos travailleurs qui arrivent avec retard ou qui n’arrivent pas sur le lieu de travail en raison de cette grève du 21 février 22h au 2 mars 22h.
En effet, les perturbations de la SNCB sont annoncées depuis plusieurs jours ; les médias ont largement relayé l’information. La cause du retard ou de l’absence au travail (c’est-à-dire la grève de la SNCB) n’a donc pas un caractère imprévu et est antérieure au départ de votre travailleur. Celui-ci aura pu, par conséquent, prendre toutes les mesures nécessaires pour arriver à temps au travail.
=> Néanmoins, on agira avec « bon sens » et compréhension. Même en prenant toutes les dispositions qui s’imposent (ex. : départs avancés), le travailleur n’est pas toujours assuré d’arriver en temps voulu sur le lieu de travail. Il se peut également que le travailleur ne puisse pas du tout se rendre au travail en raison de l’impossibilité d’utiliser un autre moyen de transport en commun, d’utiliser un véhicule personnel, d’être pris en charge par un collègue ou encore de venir à pied.
Vos travailleurs qui ne veulent subir aucune perte de rémunération peuvent, avec votre accord, prendre un jour de congé ou de récupération.
Source :
- Article 27, § 1er, 1° de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail.
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